Le péruvien japonais

L’art des mélanges ne doit pas se prendre à la légère. C’est du sérieux. Parfois, on associe deux choses opposées, et ça donne une cata. Et parfois ça matche parfaitement. Comme quand la cuisine péruvienne a rencontré la cuisine japonaise. Le résultat, c’est une explosion de saveurs inattendues et parfaitement complémentaires. Un peu comme vous et Rosalie.

Pour honorer votre complémentarité autour d’un déjeuner, vous allez célébrer les sublimes associations à deux chez Pacifico, le restaurant de 3 copains ouvert dans le so bobo quartier de SoPi, à deux pas de la place Saint-Georges. Avec sa jolie devanture bleu comme une mer caribéenne et son intérieur en bois élaboré par Thomas Bovet, Pacifico vous fait voyager à des milliers de kilomètres de Paris. Dans l’assiette, le voyage n’est pas moins exotique. Le menu a été élaboré par le chef corso-vénézuélien (oui, oui, c’est possible) Daniel Semprun, passé entre autres par les cuisines de Drouant, de la renommée Cevicheria ou de Claudette, qui s’est amusé à mixer des influences péruviennes à des saveurs japonaises pour faire des choses délicieuses comme la salade au quinoa rouge, pomelo chinois, courge et vinaigrette à huile de sésame grillé ou le foufou mini-burger brioché, pousse d'épinards et crème d'aji amarillo, servis par une équipe cool et chaleureuse. Votre préféré ? Le ceviche au saumon, avocat, mangue, shoyu orange et leche de tigre. Une merveille. Rosalie elle reste fidèle au poké, surtout celui de tataki de bœuf avec crème d'aji amarillo, ceviche de légumes et sauce shoyu orange. Impossible enfin de résister aux desserts, fait maison par le père de l’un des tenanciers, comme le pavlova aux fruits de saison ou la mousse au chocolat et noisette, intense juste comme il faut. Parce que tout est une question de mélanges, vous laissez Rosalie piocher dans votre dessert.

Gustave